Publié dans Editorial

Vive Dar es Salaam !

Publié le vendredi, 31 janvier 2025

La ville portuaire sur la côte est de Tanzanie, Dar-es-Salaam, a abrité le Sommet de tous les espoirs. Madagasikara participa activement à la Rencontre.

Tanzanie, le pays de Julius Nyerere, née de la fusion de Tanganyika et de Zanzibar en 1964, donnant face à l’océan Indien est un pays de l’Afrique de l’Est. D’une superficie, presque le double de la Grande île, de 950.000 km2 de même d’une population de 67 578 209, plus de deux fois celle de Madagasikara, la Tanzanie est un grand pays de l’Afrique de l’Est. Il partage la Sous-région avec la Grande île.

Les 27 et 28 janvier 2025 s’est tenue à Dar-es-Salaam l’assise de l’ « Africa Energy Summit ». Il s’agit d’une action globale entrant dans le cadre de la « Mission 300 » dont l’ambition principale consiste à réussir « l’accès universel des 300 millions africains à l’énergie d’ici l’an 2030 ». Un projet ambitieux que certains Etats africains, 12 plus précisément, réunis à Dar-es-Salaam comptent relever le défi avec la contribution effective des partenaires traditionnels, le Groupe de la Banque mondiale, la Banque africaine de développement (BAD) et quelques partenaires identifiés.

Douze pays dont, entre autres, Nigéria, République Démocratique du Congo (RDC), Côte-d’Ivoire, Madagasikara s’engagent sur 5 domaines clé compris dans la « Déclaration de Dar- es-Salaam » : la production d’électricité à faible coût ; l’intégration énergétique régionale ; l’amélioration de l’accès à l’énergie ; promotion des investissements privés et le renforcement des services publics.

Les efforts entrepris par le régime Orange à Madagasikara s’inscrivent déjà de plain-pied dans les 5 dits domaines clé pour le développement énergétique dans le pays. La transition énergétique fait partie des urgences prioritaires de la Grande île. La défaillance chronique de la compagnie nationale d’eau et d’électricité fait souffrir au plus haut point les usagers, en particulier, et la population en général, oblige le pouvoir en place à réagir. Les délestages et les coupures d’eau intempestives créent des vagues de mécontentement et d’incompréhension que le pays est en passe de devenir la proie à des secousses politiques. La « Déclaration de Dar-es-Salaam » vient à point nommé pour accompagner efficacement les efforts accomplis.

Les « Pactes nationaux » ayant fait l’objet d’engagement ferme de la part des douze pays dont Madagasikara confortent les fondements de la « Mission 300 » visant l’accès universel à l’énergie d’ici l’an 2030.  

L’intégration énergétique dans tous ces états est incontournable dans tout objectif visant à développer le pays. Il est hors de question d’envisager la relance économique sans passer par l’intégration de l’accès généralisé à l’énergie. Le continent africain est victime d’un retard flagrant de l’accès universel à l’énergie. Plus de 600 millions de la population africaine vivent encore les impacts négatifs des insuffisances à l’accès énergétique. Ils ignorent encore en ce début du IIIème millénaire les retombées positives de l’accès universel à l’énergie.

La transition énergétique que Madagasikara entreprend à réaliser coûte que coûte est la seule option efficace et durable pour un pays qui possède des atouts non négligeables mais qu’il faille mettre la main dans la pâte. L’engagement de tous sans exception s’avère plus que nécessaire. 

Tous les Malagasy se doivent de retrousser les manches ! 

Ndrianaivo

 

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Editorial

  • A quoi bon !
    Des nouveaux membres de la Haute Cour de justice (HCJ) ont prêté serment. Du coup, des observateurs s’interrogent sinon s’exclament « à quoi bon ! » Une remarque quelque peu désobligeante à l’égard d’une prestigieuse et haute institution judiciaire, soit. Mais, la réalité est là. Et elle s’entête. Les précédents membres de la HCJ ont terminé leur mandat respectif sans avoir pu faire valoir leur compétence dictée par la loi et ce à cause d’un blocage à l’Assemblée nationale de la mandature précédente. Rappelons que le manquement à la mise en place de la Haute Cour de justice avait valu à Hery Rajaonarimampianina, Président de la République, au moment des faits, des mesures disciplinaires de la part de la Haute Cour constitutionnelle du fait que le Président Rajaonarimampianina n’a pas respecté le délai de douze mois prescrit par l’article 167 de la Constitution pour la mise en place de la…

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